MARATHON ? MEME PAS PEUR !

Si désormais certains DDX pratiquent de très longues distances en trail – n’est-ce pas les Stéphane, David, Pierre M. ou autres Raynald ? -, le mot MARATHON fait encore peur ou rêver certains des coureurs de l’association.

Par le passé - et on peut avoir en référence l’année 2022 où 20 DDX avaient terminé le marathon de Paris -, plusieurs dizaines de DDX ont réussi à être « finishers » de cette course de 42,195 km. On pense notamment au discret Jean-Luc M., qui compte une quinzaine de marathons à son actif, parmi lesquels celui du Médoc, qu’il affectionne tout particulièrement.

Récemment, c’est Roland G., l’un de nos vétérans qui s’est aligné sur le marathon de la Côte d’amour – ça ne s’invente pas -. Inscrit tout d’abord sur la liste d’attente, il a obtenu le sésame en mars dernier. A l’origine, il avait prévu de courir en mai 2020 dans la région nantaise en mémoire à son neveu décédé à 33 ans. Après des blessures à répétition et une volonté de renoncer, il s’est rendu à La Baule pour prendre le départ « quoiqu’il arrive » et « sans aucune certitude » sur sa possibilité à terminer les 42 km et quelques. « Avec l’expérience – il avait déjà deux marathons à son actif et un Nice-Cannes – et le mental, j’ai repoussé les crampes au maximum », a-t-il écrit en étant satisfait d’avoir terminé en moins de cinq heures, son objectif.

Le marathon, Jean-Baptiste L. l’avait en tête dès que celui de Toulouse a refait son apparition dans les gazettes. Celui que l’on voit courir fréquemment dans les rues autour de Bruguières voulait vraiment réussir à le dompter. Une préparation, peut-être un peu trop poussée, lui a permis de faire bonne figure malgré sa déception à l’arrivée. « 3h 59, je sais ce n’est pas terrible », cela a été la phrase qui accompagnait sa photo où JB était un peu tristounet. Mais tous les encouragements des DDX, pour qui une telle performance est notable pour un premier marathon, ont dû lui apporter un peu de réconfort.

Quant à Jonathan B., qui s’était fixé un objectif supérieur, il a, malgré un départ un peu trop rapide car il se sentait bien, réussi à grappiller quelques minutes sur son meilleur marathon, en atteignant les 3 heures 20. Derrière lui, le troisième larron, le discret Romain M., terminait lui aussi en moins de quatre heures.

La nouvelle formule du Marathon de Toulouse, auquel ont participé plusieurs DDX au sein de l’équipe des bénévoles, offrait aussi la possibilité de s’inscrire au semi-marathon et au 10 km.

La plupart des Dingos a terminé sous les deux heures ce semi ou pour certains un peu plus. Frédéric C., redevenu performant, a atteint ce qu’il s’était promis : moins de 1h 40. Xavier A., le président honoraire des DDX qui avait troqué pendant près de deux ans la tenue de coureur pour celle de cycliste, a terminé en 1h 45.

Quant aux quatre femmes, Carole D., Marie B., Pascale P., qui accompagnait sa nièce Héloïse, et Véronique M., elles ont terminé le parcours entre 1h53 et 2h 02., soit des moyennes supérieures à 10 km/h, devançant l'inamovible Jean-Marc.

Les jeunes nouvelles recrues, Alexis M. et Joris D., ont choisi l’option 10 km. Ils ont respectivement terminé la course en 47 et 48 minutes. Pas mal pour un début. Dommage que leurs amies Flavie R. et Mathilde B., blessées, n’aient pu les accompagner.

Les résultats :

Marathon de la Côte d’Amour : Roland Guerchet en 4h 57:54.

Marathon de Toulouse : 689e Jonathan Benhamou en 3h 20:18 – 2741e Romain Mouynet en 3h 59: 12 – 2753e Jean-Baptiste Lafon en 3h 59:20.

Semi-marathon : 1514e Frédéric Crespel en 1h 39:51 – 2538e Xavier Artus en 1h 45:58 – 4168e Carole Davalan en 1h 53:28 – 5423e Marie Borgès en 1h 58:29 – 6150e Pascale Pilloy en 2h 01:– 6432e Véronique Monblanc en 2h 02:16 – 8487e Jean-Marc Touron en 2h 12:50.

10 km: 1027e Alexis Monferrand en 47:44 - 1223e Joris Delisle en 48:52.