ET UN MARATHON, UN !

Si le week-end prochain s’annonce chargé pour les DDX coureurs et marcheurs (Trail du Pastel, La Launaguet’oile), celui qui vient de passer était riche en exploits de certains de nos adhérents. Deux coureurs sont partis sur la Riviera pour participer au Marathon Nice-Cannes ou au 20 km qui se terminait à Villeneuve-Loubet.

L’un de nos vétérans, déjà "détenteur" de plusieurs marathons, était au départ de la plus longue des épreuves. Il  a tenu à partager son expérience pour donner l’envie à tous les futurs marathoniens et on sait parmi nous qu’une vingtaine sera présente à Paris pour cette épreuve mythique.

Nous vous laissons apprécier le compte rendu de Roland G. «En choisissant d'être logé à Cannes mon premier rendez-vous est à 05h30 en ce dimanche matin afin de rejoindre une navette qui me mènera à 100 m. du lieu de départ. Petite anecdote, j'avais oublié mon dossard à l'hôtel, donc petit sprint de 800 m pour le récupérer. Finalement le bus ne partira qu'à 6h00.

Arrivé sur la promenade des Anglais à Nice, on se réchauffe comme on peut en attendant le lever du jour.

Après une prise de parole du maire de Nice Christian Estrosi relatant les valeurs de ce marathon « le plus beau de France et le deuxième en participants » (derrière Paris), le top départ est donné vers 08h10. Mon stress se dissipe un peu. Nous voilà partis sous un grand soleil, avec à notre gauche vue sur la mer et montagne enneigée. Nous traversons plusieurs villes et villages déjà avec un parfum de Noël. Après plusieurs kms sur la Promenade des Anglais, on traverse Saint-Laurent-du- Var puis Cagnes-sur- Mer, connue pour son hippodrome.

A mi-parcours nous sommes à Villeneuve Loubet, on fait plusieurs petits tours dans la ville et on laisse les coureurs des 20 kms, dont Frédéric C. On laissera aussi le soleil malheureusement remplacé par un vent de face pas très chaud. Finie la Baie des anges, direction Antibes et son fameux cap – avec une montée de près d’un km -. Là j'alterne marche et course. Nous sommes au km 30. Les 12 derniers kms sont très vallonnés avec un vent de face. Dur, dur, le mental doit être là. C'est là qu' il faut penser positif. La famille, les proches, les amis,les DDX doivent être présents dans la tête pour avancer. Les encouragements du public tout au long du parcours, les groupes de musiciens, tout comme mes « collègues » de ce défi me servent à garder la tête haute et à oublier les souffrances. Maintenant Juan-les-Pins avec Cannes en vue. C'est fait je suis sur la Croisette ,le tapis rouge est encore déroulé devant le fameux palace Le Martine. Je suis dans les temps. La foule est encore là. Dernière accélération ? Non finalement, je n'insiste pas car les crampes sont là.

Avec une petite larme à l'oeil, plein d'émotions et de fierté, je franchis la ligne et récupère cette belle médaille symbole de finisher.

Pendant ma préparation j'ai trainé une tendinite au moyen fessier, aussi je ne savais pas où j'allais. Pas d'objectif concret en tête sinon finir ce marathon en espérant moins de cinq heures et secrètement moins de quatre heures trente. Réaliser 4 h24 au final est une belle satisfaction ».

Roland en a parlé au long de son reportage, Frédéric C. a réussi une très belle perf’ en une heure trente sur le 20 km de ce Nice-Cannes. « C’est la première fois que je le vois satisfait de sa performance en course », a confié sa compagne. Il faut être difficile pour ne pas être content de courir à cette vitesse.

La semaine précédente, Karine F. avait tenté l'expérience de faire un marathon... seule. Si elle avait été accompagnée par son fidèle binôme il y a quatre ans à Toulouse, là elle relevait un nouveau défi... à La Rochelle. "A mon rythme, sans binôme, c'est passé !", a confié la DDX, qui a réalisé une performance meilleure qu'espérée. Pendant l'épreuve elle a compris pourquoi certains lui disaient que le parcours était vallonné... même si son mari la rassurait en insistant sur le tracéà l'inverse des années précédentes.

Plus près de nous, Nadège L. s’est alignée sur la Course des Lumières à Toulouse. Organisée au profit de la fondation Toulouse Cancer Santé, cette épreuve non chronométrée et composée soit d’un 10 km, soit d’une marche, donnait l’occasion aux participants, munis d’un objet lumineux d’éclairer la Ville rose en faisant un geste solidaire. Pour sa part, Nadège s’est dit satisfaite que son amie ait pu terminer, pour la première fois, une course de 10 km.

Enfin, dimanche matin, alors qu’un groupe partait faire la reconnaissance du Trail du Pastel, qui se tiendra ce week-end à Balma, un autre, fort d’une vingtaine de coureurs, a arpenté les rues et chemins de Bruguières et ses environs.

Les résultats :

Nice-Cannes :

Marathon : 2889e Roland Guerchet en 4h 24:33.

20 km : Frédéric Crespel en 1h 30 33

Marathon de La Rochelle:

5764e Karine Fourage en 4h 46:24.